Foire aux questions

Questions fréquentes

Avant de choisir le taux préférentiel le plus avantageux, assurez-vous de remplir l'ensemble des conditions requises.

C'est le cas si vous solliciter un droit réduit ouvert au titre d'un accord commercial. Vous devez détenir l'ensemble des documents requis permettant de prouver l'origine préférentielle de votre marchandise.

Pour connaitre la réglementation applicable à votre marchandise, il vous suffit de consulter la bulle « règlementation », en renseignant l'origine et la nomenclature de votre marchandise.

Vous pourrez ainsi connaitre ainsi connaitre la fiscalité et les droits de douane applicables à votre marchandise (onglet « droits de de douane, onglet », « domaine des fiscalités », « antidumping et mesures de rétorsion »).

Vous pourrez également connaitre les documents éventuellement exigibles à l'importation de votre marchandise (onglet « prohibitions restrictions »).

La règlementation qui peut permettre d'obtenir une réduction de droits de douane ou une exonération peut prendre plusieurs formes. Il peut s'agir de contingents tarifaires ou d'un démantèlement tarifaire définis dans le cadre d'un accord ou d'une règlementation particulière définie par un règlement propre (exemple des suspensions tarifaires pour les pièces destinées à l'aéronautique). Afin de consulter les différentes règlementations existantes pour le produit, il est possible de consulter l'encyclopédie RITA, bulle règlementation, en renseignant l'origine et la nomenclature de la marchandise. Une fois cette recherche effectuée, il faut cocher la rubrique « base légale » dans le bandeau supérieur pour avoir accès aux bases règlementaires...

Nous parlons ici de réduction et d'exonération de droits de douane dans le cadre d'une importation avec mise en libre pratique et mise à la consommation des marchandises, pour connaître les régimes douaniers permettant de suspendre les droits de douane dans le cadre d'opérations spécifiques, nous invitons à consulter la page dédiée « vous souhaitez favoriser votre activité économique en France ».

Afin de savoir si il est possible de bénéficier d'une préférence tarifaire, il faut consulter l'encyclopédie RITA, « bulle règlementation », en renseignant l'origine et la nomenclature de sa marchandise ainsi que la date de son importation.

Une fois la recherche effectuée, toutes les préférences tarifaires disponibles apparaissent dans l'onglet « droits de douane ».

Attention : cette FAQ ne concerne que les contingents tarifaires « gérés au fur et à mesure » qui ne doivent pas être confondus avec les contingents avec certificat d'importation, dont le numéro d'ordre commence toujours par 09.4.

Pour connaitre le solde d'un contingent tarifaire, vous pouvez consulter l'encyclopédie RITA. Vous devez vous rendre dans la « bulle experts », puis sélectionner la rubrique « contingents tarifaires au fur et à mesure ». Il vous suffit ensuite de renseigner le numéro d'ordre de votre contingent pour connaitre le solde du contingent pour la période en cours, mais également pour les périodes précédentes (pour ce faire cocher l'option « montrer l'historique ».

Vous trouverez également sur la page dédié au contingent toutes les informations relatives à son statut (épuisé, bloqué, critique, etc).

Les contingents tarifaires doivent être distingués des contingents quantitatifs qui limitent le volume de marchandises pouvant entrer sur un territoire donné.

À la différence des contingents quantitatifs, le contingents sont des dispositions tarifaires qui permettent la réduction totale ou partielle des droits de douane applicables aux marchandises importées de pays tiers dans la limite d'une quantité déterminée.

Vous pouvez obtenir une estimation de la taxation à l'import d'un produit originaire d'un pays hors UE en consultant l'encyclopédie RITA.

Pour cela, il faut vous rendre dans la bulle « estimation », puis renseigner toutes les données obligatoires (nomenclature, origine, régime douanier, valeur...) pour obtenir en cliquant sur « valider » une estimation des droits de douane et taxes nationales à payer.

Un contingent tarifaire épuisé peut faire l'objet d'une réouverture au cours d'un même exercice, lorsque la Commission décide d'augmenter les volumes disponibles ou en cas de reversements, lorsque les opérateurs renoncent à une allocation ou que le bénéfice d'un contingent est refuser par un service douanier après un contrôle.

  • Le taux EU est le taux de droit de douane préférentiel applicable aux produits originaires de l'UE, lorsque l'UE est lié avec le pays partenaire d'exportation par un accord commercial.
  • Le taux GEN est le taux de droit de douane applicable aux marchandises originaires de pays non membres de l'Organisation mondiale du commerce.
  • Le taux MFN est le taux de droit de douane applicable aux marchandises originaires de pays membres de l'Organisation mondiale du commerce.

Les documents de surveillance sont valables dans l'ensemble des États membres de l'UE.

Les mesures de surveillance n'ayant pas la même finalité que les mesures de sauvegardes, toutes les deux peuvent cohabiter.

Les mesures de surveillance ont une durée de validité. Sauf dispositions contraires leur validité expire à la fin du deuxième semestre suivant celui au cours duquel elles ont été prises.

Les territoires suivants sont considérés comme hors de l’Union européenne en matière de fiscalité :

  • les collectivités d’outre-mer (COM) de la République française : la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, Saint Pierre et Miquelon, les Terres Australes et Antarctiques françaises, Saint Martin et Saint-Barthélémy ;

  • les îles Féroé, les îles anglo-normandes (Jersey, Guernesey, ainsi que leurs dépendances), les îles Canaries, Ceuta et Melilla, Bonaire, Saint-Eustache et Saba, Gibraltar, la partie hollandaise de Saint Martin, l’île d’Helgoland et territoire de Büsingen, Livigno, le Mont Athos, les îles Aland et le Groenland ;

  • la Principauté d’Andorre, le Vatican et San Marin.

À l’exportation, les services douaniers vérifient la sortie effective des marchandises déclarées en douane et délivrent le document justificatif de l’exportation permettant de bénéficier, le cas échéant, de l’exonération de TVA.

Un exploitant de taxi peut bénéficier du remboursement pour deux types de carburants : gazole et super sans plomb.

  • Gazole :
    • B7
    • B30
    • XTL (diesel synthétique)
    • B10 acquis à partir du 1er juillet 2019
  • Super sans plomb :
    • E5 (ex SP95 et SP98)
    • E10 (ex SP95-E10) acquis à partir du 1er juillet 2019
  • B7
  • B30
  • XTL (gazole synthétique)
  • B10 acquis à partir du 1er juillet 2019

Pour les raisons suivantes :

  1. Lorsque l'utilisateur a fini de préparer sa demande sur SIDECAR Web et la valide, celle-ci parvient instantanément au SND2R ;
  2. Si une demande transmise via SIDECAR Web est erronée, le SND2R la renvoie instantanément au demandeur, qui est alerté par courriel et peut effectuer les corrections sans délai ;
  3. SIDECAR Web accompagne l'utilisateur à toutes les étapes de la préparation d'une demande de remboursement, et limite le nombre d'erreurs possibles (contrôle de la cohérence des consommations déclarées par véhicule et de la ventilation par régions ; calcul automatique du remboursement demandé en fonction des taux et des consommations déclarés ; vérification de la présence de l'ensemble des pièces à joindre à la demande).

Les commerçants qui réalisent des opérations de vente en détaxe peuvent le faire en leur nom propre ou en étant affiliés à des opérateurs de détaxe agréés par l'administration des douanes.

La liste des opérateurs agréés est la suivante :

  • AIRVAT
  • DIGITAL TAXBACK
  • FAIR TAX FREE - FTF
  • GALERIES LAFAYETTE HAUSSMANN
  • GLOBAL BLUE
  • INNOVA TAX FREE
  • IZIVAT
  • PLANET PAYMENT
  • SIMPLY TAX FREE
  • SKIPTAX
  • SOLPAY - SAV'IN TAX FREE
  • TRIPTAX FRANCE - TRIPTAX
  • UTU REWARDS FRANCE - UTU
  • VATCAT FRANCE - WeVAT
  • WOONIVERS FRANCE
  • Si le contrat de location ou de crédit-bail d'un véhicule que vous exploitez a été prolongé dans le contexte du confinement né de la crise sanitaire de la Covid-19, veillez à renseigner la nouvelle date de fin de location sur votre demande de remboursement et à joindre un justificatif (par exemple un avenant au contrat). Cette mise est à jour est obligatoire si le contrat de location initial ne couvre pas la période pour laquelle vous sollicitez le remboursement. Par exemple, si votre contrat prévoyait initialement la location d'un véhicule jusqu'au 30 juin 2020 et que celle-ci a été prolongée d'un ou plusieurs mois, vous devrez renseigner la nouvelle date de fin de location et produire un justificatif afin de pouvoir bénéficier du remboursement partiel de la TICPE pour ce véhicule au titre de vos consommations du 3e trimestre 2020 (consommations du 1er juillet au 30 septembre).
  • Si la prolongation d'un contrat de location ou de sous-location a pour effet de vous permettre d'exploiter un véhicule pour une durée égale ou supérieure à 2 ans, alors vous pourrez solliciter le remboursement partiel de la TICPE pour ce véhicule, à condition de produire un justificatif prouvant la durée de la location.

Données ATVAI reprend la liste de toutes les opérations d’importation taxables déposées dans les systèmes de dédouanement en ligne DELTA G,  DELTA XI et DELTA H7 d’un mois de référence, avec une ventilation par taux. Pour figurer dans la liste, ma déclaration doit avoir obtenu le bon à enlever (BAE) sur le mois de référence d’imposition.

Les données mises à disposition concernent le numéro de la déclaration et, par article de déclaration, la base taxable par taux et la nomenclature (NC8).

En cas d’accès indisponible à CIEL, se rapprocher de son service pour obtenir des informations quant à la nature au le délai de l’indisponibilité. Il est également préconisé de se reconnecter régulièrement.

Il sera possible de déposer sa déclaration sur CIEL dès que le service en ligne sera à nouveau disponible, sans déposer de déclaration papier.

En tout état de cause, aucun retard de dépôt ne pourra être imputé en cas d’indisponibilité de CIEL.

Le PAE compétent pour traiter une demande d'habilitation au service en ligne Données ATVAI est celui du bureau de douane où sont déposées les déclarations en douane de l'opérateur.

Si les déclarations en douane sont déposées dans des bureaux différents, relevant de PAE différents, l'opérateur peut choisir n'importe lequel des PAE pour demander son habilitation au service en ligne Données ATVAI.

Un RCO est une décision délivrée gratuitement par les autorités douanières de l'Union européenne (UE) qui vous permet de connaître l'origine d'une marchandise que vous importez ou exportez. Le RCO détermine soit une origine «UE», soit une origine «État tiers».

Lors du dépôt de votre demande, il vous faut indiquer si vous souhaitez :

  • déterminer une origine préférentielle. Dans ce cas, désignez le ou les pays avec le(s)quel(s) vous pratiquez des échanges commerciaux. L'UE doit avoir signé un accord commercial avec ce ou ces pays pour que vous puissiez bénéficier de l'origine préférentielle et donc d'une réduction de droits de douane. Vous pouvez consulter la liste des accords préférentiels de l'UE ici;
  • déterminer une origine non préférentielle. Celle-ci constitue l'origine de droit commun à l'importation dans l'UE qui conditionne l'application du taux de droit de douane et les éventuelles mesures de politique commerciale (de type droits anti-dumping).

Détenir un RCO n'est pas un préalable obligatoire pour l'accomplissement de vos opérations douanières. Toutefois, conformément à l'article 33§2 du Code des douanes de l'Union, cette décision est contraignante pour l'ensemble des autorités douanières de l'UE, ainsi que pour son titulaire. Ce dernier le mentionne dans sa déclaration en douane (case 44, code C627, suivi du numéro de RCO délivré et de la date de début de validité).

Attention, les questions/réponses de portée générale formulées ci-dessus n'ont qu'une valeur indicative. Afin d'obtenir une réponse à une demande de renseignement plus précise, nous vous invitons à contacter le SOMIF à l'adresse : somif-rco@douane.finances.gouv.fr.

L'origine non préférentielle doit obligatoirement figurer dans votre déclaration en douane (case 34) à l'import. En effet, l'origine d'une marchandise permet d'établir la préférence tarifaire ou à défaut le tarif extérieur commun, ainsi que les éventuelles mesures de politique commerciale applicables à votre marchandise (case 36). À l'inverse, sauf pour certaines denrées alimentaires (cf. règlement INCO (UE) n°1169/2011) et produits cosmétiques importés (règlement (UE) n°1223/2009), un marquage d'origine sur votre marchandise en vue de sa commercialisation n'est pas obligatoire dans l'UE.

Attention, les questions/réponses de portée générale formulées ci-dessus n'ont qu'une valeur indicative. Afin d'obtenir une réponse à une demande de renseignement plus précise, nous vous invitons à contacter le SOMIF à l'adresse : somif-rco@douane.finances.gouv.fr.

Conformément à l'article 33§3 du code des douanes de l'Union, une décision RCO est valable trois ans à compter de la date d'effet de celle-ci. Toutefois, comme prévu à l'article 34§2 du même code, ce délai peut être réduit dans deux cas :

  • un nouvel accord entre en application dans l'Union européenne (UE) et la décision n'est plus conforme au droit nouvellement établi, avec prise d'effet à la date d'application dudit accord ;
  • la décision n'est plus compatible avec l'accord de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) sur les règles d'origine ou avec les notes explicatives ou un avis en matière d'origine adoptés aux fins de l'interprétation dudit accord, avec prise d'effet à la date de leur publication au Journal officiel de l'UE.

Le titulaire d'un RCO doit également informer l'administration de toute évolution dans son processus de fabrication ou dans ses approvisionnements susceptible de remettre en cause l'origine du produit et sur la base duquel le RCO a été délivré.

Attention, les questions/réponses de portée générale formulées ci-dessus n'ont qu'une valeur indicative. Afin d'obtenir une réponse à une demande de renseignement plus précise, nous vous invitons à contacter le SOMIF à l'adresse : somif-rco@douane.finances.gouv.fr

L'article 33 du code des douanes de l'Union précise que les décisions RCO sont contraignantes à l'égard des autorités douanières de l'Union et obligatoires pour leur titulaire. Ainsi, la mention d'un RCO dans la déclaration en douane n'est possible que pour son titulaire et seul ce dernier pourra s'en prévaloir en cas de contrôle.

Attention, les questions/réponses de portée générale formulées ci-dessus n'ont qu'une valeur indicative. Afin d'obtenir une réponse à une demande de renseignement plus précise, nous vous invitons à contacter le SOMIF à l'adresse : somif-rco@douane.finances.gouv.fr

La demande peut être établie sur papier libre à condition qu'elle reprenne les données obligatoires de l'annexe A du règlement délégué 2015/2446 du 28/07/2015.

Ces données sont le code de la demande (REP ou REM), le titre pour le recouvrement, l'identification du demandeur (et de son représentant, le cas échéant), le bureau de douane où la dette douanière a été notifiée, le code des marchandises, la désignation des marchandises, les quantités de marchandises, la valeur en douane, le montant des droits à rembourser ou à remettre, le type de droits à l’importation, la base juridique, la banque et les coordonnées bancaires, les documents joints (le seul document obligatoire à ce stade est l’attestation relative à usage certificat d’importation), le motif du remboursement ou de la remise, la date et signature.

L'IMF vous donne des indications sur la possibilité ou non d'apposer un marquage de type "Made in / Fabriqué en France" sur votre marchandise. Vous êtes ensuite libre d'apposer le marquage que vous souhaitez, à condition qu'il reflète la réalité de la fabrication et la réglementation en vigueur. Par exemple, l'avis rendu par l'administration ne sera pas décliné pour un marquage régional, il ne concerne que le territoire national.

Par ailleurs, il est important de distinguer l'IMF des labels ressortant d'initiatives privées. Ces derniers ont leur propre cahier des charges (qui doit respecter a minima les règles d'origine non préférentielle déclinées au niveau européen). Contrairement à la procédure d'IMF, ces initiatives privées proposent en général un logo que vous pourrez apposer sur vos produits afin de valoriser l'adhésion à ces labels. Ils ne sont aucunement délivrés par l'administration française.

Attention, les questions/réponses de portée générale formulées ci-dessus n'ont qu'une valeur indicative. Afin d'obtenir une réponse à une demande de renseignement plus précise, nous vous invitons à contacter le SOMIF à l'adresse : somif-imf@douane.finances.gouv.fr.

Le demandeur (identifié en case 1 du formulaire de demande) sera le seul titulaire de l'IMF. Toutefois, celui-ci peut être représenté pour le dépôt de sa demande d'IMF. Auquel cas, la case 3 du formulaire de demande devra être renseignée avec l'identité du représentant.

Attention, les questions/réponses de portée générale formulées ci-dessus n'ont qu'une valeur indicative. Afin d'obtenir une réponse à une demande de renseignement plus précise, nous vous invitons à contacter le SOMIF à l'adresse : somif-imf@douane.finances.gouv.fr

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Nos conseillers douaniers sont disponibles du lundi au vendredi, sauf jours fériés, de 8h30 à 18h00.

Le rappel est gratuit et le numéro affiché est 0 800 94 40 40.

Appels depuis les Outre-mer ou l'étranger : +33 1 72 40 78 50.